Le pire tome de la saga avec le 6

Cette critique sera, comme pour le tome 6 assez courte. Comme je l'ai dit dans ladite critique, je n'ai jamais été une vrai fanne (puriste oui mais c'est surtout une question de respect, les films du seigneur des anneaux, par exemple, n'étaient pas d'une grande fidélité (Faramiiiir ) mais l'atmosphère était si bien respectée que je les ai adoré), malgré tout quand j'était petite j'ai toujours apprécié cette histoire d'où ma décéption par rapport aux tomes 6 et 7.

  Contrairement à beaucoup je n'ai pas trouvé le film 7 (ses deux parties) horrible car ce que la plupart des gens lui reprochent... c'est ce que j'ai reproché au livre (excepté le jeu des acteurs bien sur puisqu'il s'agit d'un livre).
La seule chose qui m'a étonnée c'est qu'ils ont réussi à empirer une histoire qui était déjà au fond du gouffre enfin je digresse puisque je ne m’occupe que du livre.

  Mon avis est ici, très proche de celui que j’avais pour le tome 6. Si ce n’est que ce tome est encore plus vide et inintéressant. Mais cela est peut-être du à l’espoir que j’avais que la fadeur du sixième opus n'allait pas être réitérée dans le septième. En effet ce tome servait d’introduction au moyen pour Harry d’en finir avec toute cette histoire. J'espérais ainsi que ce qui n'avait pas été développé dans le sixième tome le serait dans le septième. Or nous avons eu droit à du camping pendant une bonne partie de l’œuvre.

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  Je trouve cela dommage car, comme je l’ai dit dans mon commentaire sur le tome 6 les idées de base étaient très bonnes, qu’il s’agisse des horcruxes, de l’histoire Voldemort, celle de Dumbledore ou même des reliques.

  Bien sur j’exagère un peu sur le camping qui nous permet d’affirmer les personnalités, qui montre que malgré leur grande proximité, notre trio à, comme tous des problèmes à vivre ensemble 24/24h. Les analyses psychologiques sont très bien faites, si on ne veut pas chercher trop profondément.

  En effet le style de J.K Rowling est tout aussi déplorable que dans le tome 6. En fait ce tome donne l’impression qu’elle n’a fait que le minimum syndical –elle a quand même dédié un tiers du livre à des adolescents qui ne font qu’attendre dans une tente.

  Bien que tout ceci devienne compréhensible par…La gare de King Cross. En effet dans ce passage le style de Rowling s’améliore nettement car on sent que les phrases épurées ont un but. Chaque phrase de ce chapitre est très recherchée pour nous donner le minimum d’information, montrant ainsi le côté impalpable du lieu, où tout dépend de la personne qui meure. Ce style permet l’élaboration de cette réalité que sont les Limbes (puisque c’est ainsi que résume Dumbledore). Et on sent que c’est pour cette scène Là que J.K Rowling à fait cette histoire (au moins depuis la fin du tome cinq). Elle a réussi à résumer en quelques phrases toute une philosophie de vie et c’est remarquable.

  Malheureusement la fadeur du reste de l’histoire entache cette partie. La bataille finale était plutôt bien faite mais encore une fois, le manque de détail et de développement ont gâché ce qui aurait pu être une partie plutôt épique. J’ai eu fâcheusement peine à être émue et ce, malgré la mort d’une bonne partie de mes personnages préférés. J’ai tout de même apprécié le fait que l’on voit tous ces personnages combattre au même titre que le trio, il n’y a eu que très peu de préférence (si ce n’est bien sur lors de la recherche du diadème), Tous ont eu leur heure de gloire, notamment Neville pour qui j’ai toujours eu un petit faible.

  Idem pour l’épilogue qui aurait pu en révéler autant tout en étant mieux construit, quoi que j’ai beaucoup aimé le speech de Ron.

  Comme je l’ai dit précédemment, ce qui pêche ici ce n’est pas l’histoire en elle-même mais la façon de la développée et pour tout lecteur de Fantasy aguerri à force de Tolkien, Moorcock, Pratchett, Pullman (pour en prendre un dont les héros sont des enfants) ou autres, la base de l’histoire n’est malheureusement pas assez pour accrocher.

  Bien sur vous me direz que les premiers tomes non plus n’étaient pas géniaux. Je répondrai que J.K Rowling écrivait à l’époque pour des enfants de 10-12 ans (environs la même tranche d’âge qu’Harry), elle a dit elle-même dans une interview qu’elle écrivait pour la tranche d’âge d’Harry. Il est donc étrange qu’à ses 17 ans la syntaxe soit moins recherchée qu’à ses 15 ans.

 Résultat je conseil souvent cette saga aux débutants en fantasy, en les prévenant qu'ils risquent d'être déçus par les deux derniers tomes.

Signé Sweet-Tsubaki