Jeremy Ferrari - Hallelujah Bordel (à la Cigale)

Dimanche 03 mars 2013 16h00

Première partie

Les Magical Burlesques.
Ce duo comique a bien choisit son nom puisqu'ils mélangent "magie" et humour burlesque. Le magicien, savamment nommé Magical et le lourdingue tout aussi bien nommé Burlesque nous ont divertis le temps d'un long sketch. Ayant en tant normal du mal avec ce genre d'humour, j'ai été agréablement surprise. Peut-être parce que ce n'était qu'un sketch, leur humour burlesque était néanmoins bien dosé. Le petit Chauve, Burlesque, bien que saoulant était drôle et nous donnait vraiment envie de le voir disparaitre (les pauvres jeunes hommes sur qui il s'acharnait devait surement le vouloir plus que nous...Notamment celui choisit pour monter sur scène ou encore celui qu'il appelat "beau gosse"), tandis que "Magical faisait de son mieux pour faire son tour de magie tout en le contrôlant (peut-être aurais-je du coompter le nombre de fois où le terme 'focus' a été prononcé !)

Le spectacle

Tout d'abord je tiens à féliciter monsieur Ferrari pour ses recherches ! En effet son spéctacle est basé sur la lecture de textes religieux officiels où d'articles, qu'il nous commente au fur et à mesure. Etant une athée adorant l'Histoire et notamment l'Histoire des Arts, j'ai du moi-même faire des recherches (quoi que, surement pas aussi approfondies que les siennes), pour mes cours et ma culture générale sur les différentes religions anciennes et 'modernes' afin de pouvoir reconnaitre certaines représentations mais aussi pour pouvoir parler vraiment de tout avec mes amis qui ont chacun leur religion. J'ai tout de même appris de nombreuses choses durant ce spectacle, comme le fait que les hommes dont les testicules avaient été écrasées ne pouvaient rentrer dans un lieu saint !

Pour la première partie du spectacle, après une blague sur les parisiens que tout le monde voyait venir mais qui a fait mouche malgré tout, Il nous a expliqué pourquoi il s'était intéréssé aux religions alors que lui-même était athé puis il a commenté certains passages des cinq premiers chapitres de l'ancien testament, communs aux trois religions du livre comme la fin de l'histoire de l'arche de Noé (le sacrifice), l'histoire d'Abraham ou le dernier chapitre qui est pour le moins spécial ("lèves-toi nous partons !", dit-il à sa femme agonisante sur le sol).
Puis, il nous explique pourquoi il a choisit la religion musulmane (lapidation, ou fouet si le mari craint que sa femme ne le trompe).
Il passe ensuite aux fait divers comme le pasteur qui se noie ou celui qui veut voler accroché à 50 ballons d'Hélium) et ce tout en se moquant des stéréotypes.

Bien évidemment Arnaud Tsamère, Catherine Barma, Laurent Ruquier et Babass n'ont pas été épargnés de petites remarques mais c'est sa mère qui en prend le plus, notamment lorsqu'il se 'choque lui-même'
N'oublions bien évidemment pas le moment où il incarne Dieu à la "Roulette russe" (pour ceux ayant suivi on ne demande qu'à en rire), et alors monsieur nous parle des prophètes. Après avoir expliqué à l'abbé Pierre pourquoi il se retrouverait en enfer avec Catherine Barma alors que Hitler dirige les ressources humaines, on fait un retour en arrière où il doit gérer les bêtises de l'ange Gabriel qui s'est occupé de trouver des prophètes. Ne sachant quoi faire il dit a Jésus de proner le bio mais celui-ci part dans un délire en se consacrant fils de Dieu.
Le spectacle se termine sur Ferrari nous demandant de continuer à "foutre le bordel !"

Bien sur j'ai omis de nombreuses choses comme la Spirit Gay Pride avec Freddy Mercury, les blagues sur les juifs ou encore le stéréotype du prêtre pédophile, qui, techniquement était assez vulgaire mais qui était si bien racontée avec l'utilisation de moult métaphores qu'il en était presque magique; mais je ne vais pas vous le raconter alors que la version pour le DVD a été filmée samedi 02 mars.
Ce spéctacle était très "trash" dans le fond mais peu ou prou dans la forme (le meilleur exemple étant le sketch sur le pédophile), notamment sur la première partie puisqu'il lisait des textes et jouant ainsi sur le bon sens du public.
L'humour très noir dont il fait preuve est un véritable régal et reste très fin malgré la vulgarité ponctuelle (sa minute Bigard comme il l'appelle) et l'absurdité dont il nous fait part (c'est d'ailleurs la principale distinction entre humour noir et absurde). C'est presqu'un seul sketch d'une heure et demi qui malgré cela ne nous fatigue pas. Il réussit à nous garder concentré sur lui sans un battement de cil ce qui est impressionant sachant que j'ai une capacité de concentration de 10 minutes maximum avant que mon esprit ne commence à batifoler.

 Sweet-Tsubaki

FriendsWatson : "Je suis totallement d'accord avec Sweet-Tsubaki. J'ai été à son spectacle et j'ai gardé mon sourire du début jusqu'à la fin en particulier lorsqu'il nous a hurlé de continuer à fouttre le bordel !"